Les 15 ans de DMAX
Le 06 juin 2021, DMAX, acteur le plus dynamique et le plus innovant du transfert d’entreprise et du déménagement de particulier a fêté ses 15 ans.
Pour bien comprendre comment cette société de déménagement premium, disposant d’une couverture nationale, a vu le jour, revenons sur le parcours assumé et assuré de son fondateur, Jérôme JAMAN.
Nous découvrons dans cette interview un travailleur acharné, confiant et déterminé, qui place l’humain et l’innovation au centre de sa démarche entrepreneuriale.
Né dans une famille d’exploitants agricoles, Jérôme Jaman a grandi dans une fratrie de 6 enfants. Fondateur de la société DMAX, qui réalise aujourd’hui 30 millions de chiffre d’affaires, Jérôme Jaman garde cependant les pieds sur terre, bien ancrés dans ses racines berrichonnes.
Qui êtes-vous, Jérôme Jaman ?
Enfant assez turbulent, j’ai toujours été très actif. Pour canaliser mon énergie, mes parents m’ont vite fait travailler chez un transporteur, ami de la famille. J’y ai passé tous les étés jusqu’à mes 18 ans. On peut dire que je suis un « pur produit » du secteur des transports.
Quel a été votre parcours avant de créer DMAX ?
Comment êtes-vous arrivé dans ce secteur ? Quelle formation avez-vous suivi ?
Après un Bac D (équivalent du BAC S spé SVT d’aujourd’hui), j’ai entamé des études d’expert-comptable. Ceux qui me connaissent comprendront aisément que ce n’était pas du tout fait pour moi ! J’ai arrêté au bout de la première année. Je ne suis pas resté sans travailler, j’ai intégré une usine de moquettes et dans la foulée, j’ai devancé mon appel afin d’effectuer mon service militaire. Coïncidence ou non, j’étais dans la brigade logistique de la FAR (Force d’Action Rapide), en tant que Responsable du parc de véhicules. J’ai notamment préparé l’opération Oryx en Somalie en 1992. À la fin de mon service, j’ai tout naturellement démarré une formation en alternance à Orléans (Loiret) dans le domaine des Transports & de la Logistique. J’ai pu à cette occasion passer tous les permis nécessaires au métier. Dans la société où j’étais embauché à cette période, j’étais un véritable couteau suisse : logisticien, mécanicien, comptable mais aussi informaticien ! J’ai toujours eu l’esprit « geek ». J’aime les technologies utiles qui facilitent le quotidien ! J’ai donc informatisé toute cette société.
Ensuite, j’ai quitté le Loiret et le Berri pour Paris afin d’intégrer les Transports Darfeuille, spécialisés en transport de marchandises. À seulement 22 ans, j’étais Responsable d’Exploitation. Je gérais plus de 40 chauffeurs qui avait le double, voir presque le triple de mon âge : ma première véritable expérience en management !
Ensuite, j’ai intégré la société STI France (Société de Transport International). C’est aussi au cours de cette période que j’ai fait mes premières armes commerciales en développant un portefeuille clients.
Que se passe-t-il ensuite ?
En 2000, je suis débauché, par une relation du père de mon épouse, pour rejoindre une société de déménagement en tant que Responsable Commercial.
En juillet 2002, Glotain Déménagement est racheté par Euroflash puis fusionnent.
En janvier 2003, je deviens alors Directeur Général avec une forte proportion pour le développement commercial. Et les résultats ont été là : en moins de 3 ans, nous avions fortement augmenté le chiffre d’affaires !
Comment l’idée de créer DMAX vous est-elle venue ?
Fin 2005, j’ai eu envie d’autre chose. Je me suis senti de plus en plus bridé, malgré la confiance de mon dirigeant de l’époque. J’avais envie que les choses avancent encore plus vite car j’avais 1000 idées à la seconde. J’avais ce besoin de connaître le frisson de l’entreprenariat et de prendre tous les risques qui vont avec.
Alors en février 2006, j’ai lancé les démarches administratives pour créer ma propre société de déménagement sous le nom de DMAX… Et c’est le 6 juin de la même année que DMAX a officiellement vu le jour.
Quelles ont été les grandes étapes de DMAX ces 15 dernières années et les événements majeurs qui l’ont marqué ?
2006, est bien évidemment l’une de mes plus belles années, tant sur le plan professionnel que personnel.
Sur le plan personnel, cette année-là, pour co-financer la création de DMAX, j’ai vendu mon appartement, je me suis marié le 10 juin et je suis devenu papa 9 mois plus tard !
Pour la partie professionnelle, nous partions en 2006 d’une page blanche. J’avais la volonté d’ancrer DMAX sur le secteur du déménagement d’entreprise dans le Triangle d’Or de l’Ouest parisien (du centre en passant par l’Ouest et sa petite couronne en allant jusqu’à La Défense) pour sa grande concentration de sièges sociaux (BtoB tertiaire). Nous nous sommes alors installés à Levallois-Perret dans les locaux d’une ancienne épicerie que nous avons entièrement réhabilitée. Grâce à mes précédentes expériences, j’ai vite compris qu’il était primordial d’investir dans l’humain et l’innovation si je voulais dépoussiérer le milieu du déménagement. Je me suis entouré de personnes de tous horizons dont une majorité avait fait des études supérieures, sans un lien spécifique avec le déménagement mais ayant l’habitude de planifier et d’anticiper.
Chez DMAX, nous restons convaincu qu’un déménagement réussi passe en amont par une préparation méticuleuse.
2008 est la seconde date importante pour DMAX avec le lancement de la D-BOX®, un « carton » en polypropylène alvéolaire recyclé et recyclable, réutilisable plus de 40 fois, qui ringardise le traditionnel carton de déménagement.
En 2013, DMAX déménage son siège social dans ses nouveaux locaux à Clichy, ville limitrophe de Levallois-Perret, ce qui a permis de regrouper au même endroit plusieurs services : stockage, garde-meubles, commerce et exploitation…DMAX devient l’un des rares déménageurs à avoir son entrepôt de stockage (plus de 1300m²) aux portes de Paris.
2013 et 2015 marquent le début de notre croissance externe avec l’achat de deux sociétés de déménagements (Cibaud et Martin) situés en région parisienne.
Ensuite, nous nous sommes lancés dans un développement national en nous implantant dans la région Rhône-Alpes (Lyon) en 2017, dans la région des Hauts-de-France, en 2018, grâce à l’acquisition des établissements Déménagements Leclercq et dans le grand Sud-Ouest (Occitanie et Nouvelle-Aquitaine) en 2019 en acquérant le Groupe Rives DiCostanzo. En 2020, DMAX complète ses agences en Ile-de-France avec le site de Nanterre (anciennement Déménagement Durand) et en Occitanie avec un nouvel entrepôt situé à Grenade. Un beau bilan : 15 ans pour 15 implantations !
Y a-t-il des chantiers qui ont, plus que d’autres, marqué votre parcours ?
Mon tout premier déménagement bien évidemment. C’était en 2006, je venais à peine de créer DMAX. Nous avons réalisé le transfert du siège social de Cadbury France avec plus de 300 collaborateurs. Ce chantier a confirmé que je ne m’étais pas trompé, car malgré la complexité de ce chantier ce fut une réussite. DMAX avait donc de beaux jours à venir !
Autre prestation marquante, lors du transfert d’un site industriel classé Secret Défense, je me souviens que nous avions été escortés par les forces de l’ordre tout le long du trajet sur l’autoroute A86. De quoi se sentir comme un chef d’État !
Et la dernière. Ai-je le droit de parler de ce mari qui a exigé, dans le dos de sa femme, que nous cassions lors du déménagement une immonde poterie mexicaine offerte par sa belle-mère ?
Pourquoi DMAX ?
Dites merci à mon scooter de l’époque ! je m’explique. Je cherchais un nom court, impactant et facilement mémorisable. Avec l’objectif qu’il puisse être à lui seul mon logo et que ce nom soit déclinable sur tous les supports. Un jour, je me gare derrière un SUV, qui m’était inconnu, dont le modèle était REXTON avec un X surdimensionné. Je me suis dit en mon for intérieur qu’il fallait absolument un X dans le nom de l’entreprise. C’est alors qu’en garant mon scooter, un TMAX, j’eu un déclic ! Ce sera DMAX : D comme Déménagement, suivi du superlatif MAX comme Maximum.
Jérôme dans le locaux de Levallois-Perret. 2013
Aujourd’hui, quel est votre rôle au sein de DMAX ?
Je suis le Président fondateur de DMAX, en charge du pilotage général du Groupe, de la stratégie, des innovations.
Je m’occupe également de la gestion immobilière du Groupe DMAX avec sa politique d’implantation, sa croissance externe et organique que ce soit en France, en Europe ou dans le Monde.
Combien êtes-vous au sein de DMAX ? Combien d’agences avez-vous ?
Nous sommes passés de 4 personnes au démarrage à 400 personnes. DMAX compte aujourd’hui 15 agences.
Étiez-vous confiant dans le succès de DMAX ?
Et votre vision d’il y a 15 ans est-elle le reflet de la réalité actuelle ?
Oui, j’étais très confiant, d’autant plus quand vous mettez tous vos biens dans un tel projet !
À la création, en 2006, mon intention était de devenir la référence qualitative dans le domaine du déménagement. Je pense qu’avec DMAX, son approche premium du transfert d’entreprise et du déménagement de particulier, 15 ans après, j’ai transformé l’essai !
Quels sont les plus gros changements au sein de DMAX depuis ces 15 dernières années ?
L’un des plus gros changements est de passer d’une start-up à mes débuts à une quasi ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire). Pour suivre le rythme de notre croissance, nous avons dû créer et adapter tous nos outils IT.
L’humain est l’un des enjeux les plus importants dans une société et, avec 400 salariés, il faut savoir se structurer. L’esprit de service et la disponibilité qui caractérisent DMAX sont très importants pour moi. Mais notre organisation multi-sites me demande du temps et un véritable investissement personnel car je tiens à aller voir régulièrement les équipes, garantes de cet esprit.
Les valeurs de vos débuts sont-elles les mêmes aujourd’hui
Elles n’ont absolument pas changé. Le service client pour moi est primordial. Je mets un point d’honneur à rester réactif et disponible et je demande la même chose à mes collaborateurs et aux différentes équipes. Je crois également beaucoup en l’humain. Nous avons fait monter en compétences plusieurs collaborateurs au sein de DMAX. Et, il nous tient à cœur que chacun se sente bien et dispose d’un véritable plan de carrière.
En 15 ans, votre secteur d’activité a-t-il évolué ?
Si oui, quels sont les effets sur votre façon de travailler ?
Notre métier a beaucoup évolué notamment dans le domaine du déménagement tertiaire. Avec la digitalisation et surtout le télétravail, le volume papier est beaucoup moins important et les postes informatiques sédentaires se font plus rares. En contrepartie, nous sommes beaucoup plus présents sur des services connexes tels que le recyclage, le rachat du matériel et sa revalorisation. Nous développons une offre multi-services autour de la mobilité.
Quels sont les « hot topics » actuels sur lesquels vous travaillez ?
(Nouvelles innovations, acquisitions…)
Avec les équipes DMAX, nous travaillons principalement sur la mutation de nos moyens de transport. Il faut que nos véhicules répondent à la fois aux problématiques environnementales tout en étant également économiquement viables.
Nous avons également quelques innovations concernant nos cartons, leurs traçabilités et les protections. Mais je ne peux pas trop en dire !
Nous avons aussi à cœur d’être présents dans le domaine du sport, car dans le monde du déménagement, nous partageons les mêmes valeurs : l’esprit d’équipe & l’anticipation. C’est un vrai plaisir lorsque que je vois notre blason sur les maillots d’équipes sportives, qu’il s’agisse de football, de rugby ou du handball, mais aussi dans la culture, avec la co-production / participation à plusieurs films.
Jérôme Jaman et Didier Lacroix, Président du Stade Toulousain.
Octobre 2019
Jérôme Jaman avec le maillot de La Berrichone.
Décembre 2019
Jérôme Jaman et Louison AUGER, DGA Développement & Revenus du Red Star Football Club.
Novembre 2021 – Rencontre sportive opposant le Red Star à La Berrichone
Quels sont aujourd’hui les nouveaux défis pour DMAX ?
3 grands défis nous attendent :
- L’humain : avec plusieurs entités, il est important que la dimension humaine reste au cœur de nos préoccupations.
- La formation : pour que chacun de nos collaborateurs dispose du savoir-faire DMAX.
- La capacité d’adaptation : pour être à même de se réinventer et de rebondir face aux difficultés.
Quel bilan pouvez-vous dresser aujourd’hui de votre parcours ?
Où sera DMAX dans 15 ans ?
Aujourd’hui, DMAX est exactement là où nous pensions arriver avec le développement national de ces dernières années.
Dans 15 ans, nous espérons être présents dans d’autres pays. Pourquoi pas en dupliquant le modèle DMAX, en Europe, autour du déménagement d’entreprise !
Quel est le plus grand accomplissement de votre entreprise ?
Je suis fier de voir l’adoption de la marque par l’ensemble de nos collaborateurs. Quel plaisir de les voir porter haut les couleurs de DMAX !
DMAX pour vous, en 3 mots ?
DMAX c’est : une marque, un engagement et aussi un état d’esprit.
Que souhaiteriez-vous dire à vos collaborateurs d’hier, d’aujourd’hui et de demain ? Et à vos clients ?
Je suis heureux d’avoir grandi avec et grâce à mes collaborateurs. J’espère continuer l’aventure et notre croissance à leurs côtés.
A mes clients, je dirais que je suis satisfait de leur apporter des solutions adaptées et de devancer leurs attentes. Grâce à nos services ils sont rassurés et nous font confiance.
Y a-t-il une devise qui vous représente ?
« Quand le travail est un plaisir, la vie est belle. »
Le mot de la fin ?
Que ma passion pour DMAX nous fasse voyager jusqu’aux 30 ans de l’entreprise !